Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait m’embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le mome
Pendant bien des années, où pourtant, surtout avant son mariage, M. Swann, le fils, vint souvent les voir à Combray, ma grand’tante et mes grands-parents ne soup onnèrent pas qu’il ne vivait p
Mais si l’on avait dit à ma grand’mère que ce Swann qui en tant que fils Swann était parfaitement qualifié pour être re u par toute la belle bourgeoisie , par les notaires ou les avoués les
Pourtant un jour que ma grand’mère était allée demander un service à une dame qu’elle avait connue au Sacré-C ur (et avec laquelle, à cause de notre conception des castes, elle n’avait pas
Elles furent plus intéressées quand la veille du jour où Swann devait venir d ner, et leur avait personnellement envoyé une caisse de vin d’Asti, ma tante, tenant un numéro du Figaro où à c t
011 : chez la marquise de Saint-EuverteMais sa si prcautionneuse prudence fut djoue un soir qu’il tait all dans le monde.C’tait chez la marquise de Saint-Euverte, la dernire, pour cette anne-l, de
D’autres encore, colossaux aussi, se tenaient sur les degrs d’un escalier monumental que leur prsence dcorative et leur immobilit marmorenne auraient pu faire nommer comme celui du Palais Ducal :
– Tiens, vous voil, mais il y a des ternits qu’on ne vous a vu, dit Swann le gnral qui, remarquant ses traits tirs et en concluant que c’tait peut-tre une maladie grave qui l’loignait du monde
Or, la princesse des Laumes, qu’on ne se serait pas attendu voir chez Mme de Saint-Euverte, venait prcisment d’arriver. Pour montrer qu’elle ne cherchait pas faire sentir dans un salon, o elle n
– Mais le mieux du monde !Et elle rit encore. Cependant tout en redressant sa taille et refroidissant sa mine, inquite encore pourtant de l’tat du prince, Mme de Gallardon dit sa cousine :– Oria