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分类: 法语
时间: 2019-01-20 09:09:09
作者: 全国等级考试资料网
Un homme riche avait une femme qui tomba malade; et quand celle-ci sentit sa fin prochaine, elle appela à son chevet son unique fille et lui dit :
- Chère enfant, reste bonne et pieuse, et le bon Dieu t’aidera toujours, et moi, du haut du ciel, je te regarderai et te protégerai.
Puis elle ferma les yeux et rnourut. La fillette se rendit chaque jour sur la tombe de sa mère, pleura et resta bonne et pieuse. L’hiver venu, la neige recouvrit la tombe d’un tapis blanc. Mais au printemps, quand le soleil l’eut fait fondre, l’homme prit une autre femme.
La femme avait amené avec elle ses deux filles qui étaient jolies et blanches de visage, mais laides et noires de coeur. Alors de bien mauvais jours commencèrent pour la pauvre belle-fille.
Faut-il que cette petite oie reste avec nous dans la salle? dirent-elles. Qui veut manger du pain, doit le gagner. Allez ouste, souillon!
Elles lui enlevèrent ses beaux habits, la vêtirent d’un vieux tablier gris et lui donnèrent des sabots de bois. " Voyez un peu la fière princesse, comme elle est accoutrée! ", s’écrièrent-elles en riant et elles la conduisirent à la cuisine. Alors il lui fallut faire du matin au soir de durs travaux, se lever bien avant le jour, porter de l’eau, allumer le feu, faire la cuisine et la lessive. En outre, les deux soeurs lui faisaient toutes les misères imaginables, se moquaient d’elle, lui renversaient les pois et les lentilles dans la cendre, de sorte qu’elle devait recommencer à les trier. Le soir, lorsqu’elle était épuisée de travail, elle ne se couchait pas dans un lit, mais devait s’étendre près du foyer dans les cendres. Et parce que cela lui donnait toujours un air poussiéreux et sale, elles l’appelèrent " Cendrillon ".
Il arriva que le père voulut un jour se rendre à la foire; il demanda à ses deux belles-filles ce qu’il devait leur rapporter.
- De beaux habits, dit l’une. - Des perles et des pierres précieuses, dit la seconde.
- Et toi, Cendrillon, demanda-t-il, que veux-tu?
- Père, le premier rameau qui heurtera votre chapeau sur le chemin du retour, cueillez-le pour moi.
Il acheta donc de beaux habits, des perles et des pierres précieuses pour les deux soeurs, et, sur le chemin du retour, en traversant à cheval un vert bosquet, une branche de noisetier l’effleura et fit tomber son chapeau. Alors il cueillit le rameau et l’emporta. Arrivé à la maison, il donna à ses belles-filles ce qu’elles avaient souhaité et à Cendrillon le rameau de noisetier. Cendrillon le remercia, s’en alla sur la tombe de sa mère et y planta le rameau, en pleurant si fort que les larmes tombèrent dessus et l’arrosèrent. Il grandit cependant et devint un bel arbre. Cendrillon allait trois fois par jour pleurer et prier sous ses branches, et chaque fois un petit oiseau blanc venait se poser sur l’arbre. Quand elle exprimait un souhait, le petit oiseau lui lan?ait à terre ce quelle avait souhaité.
- Chère enfant, reste bonne et pieuse, et le bon Dieu t’aidera toujours, et moi, du haut du ciel, je te regarderai et te protégerai.
Puis elle ferma les yeux et rnourut. La fillette se rendit chaque jour sur la tombe de sa mère, pleura et resta bonne et pieuse. L’hiver venu, la neige recouvrit la tombe d’un tapis blanc. Mais au printemps, quand le soleil l’eut fait fondre, l’homme prit une autre femme.
La femme avait amené avec elle ses deux filles qui étaient jolies et blanches de visage, mais laides et noires de coeur. Alors de bien mauvais jours commencèrent pour la pauvre belle-fille.
Faut-il que cette petite oie reste avec nous dans la salle? dirent-elles. Qui veut manger du pain, doit le gagner. Allez ouste, souillon!
Elles lui enlevèrent ses beaux habits, la vêtirent d’un vieux tablier gris et lui donnèrent des sabots de bois. " Voyez un peu la fière princesse, comme elle est accoutrée! ", s’écrièrent-elles en riant et elles la conduisirent à la cuisine. Alors il lui fallut faire du matin au soir de durs travaux, se lever bien avant le jour, porter de l’eau, allumer le feu, faire la cuisine et la lessive. En outre, les deux soeurs lui faisaient toutes les misères imaginables, se moquaient d’elle, lui renversaient les pois et les lentilles dans la cendre, de sorte qu’elle devait recommencer à les trier. Le soir, lorsqu’elle était épuisée de travail, elle ne se couchait pas dans un lit, mais devait s’étendre près du foyer dans les cendres. Et parce que cela lui donnait toujours un air poussiéreux et sale, elles l’appelèrent " Cendrillon ".
Il arriva que le père voulut un jour se rendre à la foire; il demanda à ses deux belles-filles ce qu’il devait leur rapporter.
- De beaux habits, dit l’une. - Des perles et des pierres précieuses, dit la seconde.
- Et toi, Cendrillon, demanda-t-il, que veux-tu?
- Père, le premier rameau qui heurtera votre chapeau sur le chemin du retour, cueillez-le pour moi.
Il acheta donc de beaux habits, des perles et des pierres précieuses pour les deux soeurs, et, sur le chemin du retour, en traversant à cheval un vert bosquet, une branche de noisetier l’effleura et fit tomber son chapeau. Alors il cueillit le rameau et l’emporta. Arrivé à la maison, il donna à ses belles-filles ce qu’elles avaient souhaité et à Cendrillon le rameau de noisetier. Cendrillon le remercia, s’en alla sur la tombe de sa mère et y planta le rameau, en pleurant si fort que les larmes tombèrent dessus et l’arrosèrent. Il grandit cependant et devint un bel arbre. Cendrillon allait trois fois par jour pleurer et prier sous ses branches, et chaque fois un petit oiseau blanc venait se poser sur l’arbre. Quand elle exprimait un souhait, le petit oiseau lui lan?ait à terre ce quelle avait souhaité.